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Champleix : exploitation de 1910 à 1931

Travaux de la période 1910 - 1926

 

L’exploitation reste totalement suspendue en 1910 ; on y a fait que des travaux d’entretien et d’aménagement : poursuite de l’avancement en couche 3 au niveau de base du puits d’Audiffret-Pasquier, qui atteignait 94 m en fin d’année ; ces travaux ont été faits pratiquement dans le stérile.

 

Jusqu'en 1926, l'activité de son exploitation est restée très irrégulière sans jamais être très importante avec une alternance d'activité et de mise en veille selon les possibilités d'écoulement du charbon. Les travaux d’exploitation ne sont alors jamais descendus en dessous du niveau 90 m du puits d’Audiffret. L’amont pendage des couches 1, 2 et 4 a été exploité vers le sud jusqu’à environ 600 m du puits. L’aval pendage de la couche 4 a été reconnu jusqu’à 30 m à partir du niveau 90 par une descenderie de reconnaissance.

 

Travaux de la période 1929 - 1931

 

En 1929, il n’y a pas eu d’exploitation proprement dite, les travaux ont consisté en reconnaissances et aménagements en vue de l’exploitation future.

 

En ce qui concerne les travaux de reconnaissance, au niveau du fond (329), il a été exécuté 2 travers-bancs, l’un au toit de la couche 5 et dirigé vers l’est n’a rien donné, l’autre vers l’ouest au mur de la couche 5  a recoupé les couches 4 et 2 déjà connues mais n’a pas rencontré les couches 3 et 1. Au niveau 415, par la galerie à flanc de montagne qui débouche sur le carreau, la couche 5 a été reconnue.

 

En matière d’aménagements, les niveaux 329 et 415 ont été reliés entre eux au début décembre par des montages pour améliorer l’aérage ; l’entrée d’air se fait par le puits d’Audiffret et le retour par le niveau 415 qui débouche sur le carreau.. Auparavant, le niveau 329 était aéré avec entrée d’air par le puits d’Audiffret et sortie d’air par le puits Champleix qui était en assez mauvais état. Le niveau supérieur 415 était aéré naturellement par des cheminées.

 

En 1930 l’aménagement du plan en deux tronçons qui relient la galerie du fond (329) à la galerie de 415 débouchant au jour et qui sert désormais de retour d’air est terminé. Le tronçon supérieur de 415 à 385 est dénommé plan n° 2bis et équipé d’un treuil à air comprimé pour permettre la descente des remblais. Par ailleurs, le ventilateur aspirant du puits de Champleix jusqu’ici retour d’air a été déplacé et installé à l’entrée de la galerie de 415. Les reconnaissances ont porté au niveau 415 au delà de la tête du plan 2bis de 60, on a poussé dans la couche 4 un traçage de 60m. En matière d’exploitation, de part et d’autre du tronçon inférieur du plan reliant les niveaux 329 et 415, on a commencé les dépilages en couche 5 en chassant vers le nord et vers le sud sur environ 60m ; le panneau ainsi dépilé mesure 15m de hauteur verticale. Un autre panneau ensuite été attaqué.

 

En matière d'aménagement en 1930, le plan 2bis qui relie la galerie de 415 au niveau 385 où se trouve le sommet du plan 2, a été aménagé afin de desservir en bois et en remblais les chantiers d'exploitation de la couche 5 ; à cet effet un treuil à air comprimé a été installé à la tête du plan 2bis. La couche 5 fournit un charbon ayant 35% de cendres, 25 % de MV et 0,50 % de soufre.

 

Niveaux

Cote

Geneste

Audiffret

Galeries

 

 

 

Galerie 415

415

20

 

 

394

47

 

 

367

 

65

 

350

 

85

 

329 (fond)

Tableau de correspondance des niveaux et des cotes

 

La mine de Vendes n’a commencé à utiliser des marteaux piqueurs et perforateurs qu’en 1924. En 1929, elle comptait 4 marteaux piqueurs et 6 perforateurs. 93,6 % de la production était abattu à l’explosif. Le remblayage provient uniquement du fond. La longueur des voies de roulage atteint 1.400 m en 1929, 1.520 m en 1930. Le roulage est uniquement à traction animale (4 chevaux en 1930). Les produits sont acheminés des chantiers vers les voies de roulage par 3 plans inclinés desservis chacun par un treuil à air comprimé.  La puissance de la machine d’extraction à vapeur est de 36 kW. En 1931, l’outillage comprend deux marteaux piqueurs et 3 marteaux perforateurs.

 

Il existe une petite centrale produisant, en 1929, 55.200 kWh composée de 5 chaudières 290 m² de surface de chauffe.

 

Les effectifs miniers étaient en 1929 de 121 personnes dont 70 au fond (aucun de moins de 18 ans) et 51 au jour (dont 4 femmes) plus 7 personnes dans les services.  Cette année là, le plan 2 sud reliant les tailles à la galerie de roulage fond (329) a été prolongée du niveau 344 au niveau 350 de manière à desservir cet étage. Les dépilages se sont poursuivis en couche 5 de part et d’autre du plan 2 sud entre 344 et 350. Un autre panneau compris entre 350 et 363 a été dépilé au nord du plan 2.

 

En 1931, les ouvriers n’ayant plus été payés depuis le début de l'année, quittent l’exploitation où les travaux sont arrêtés en juillet. A partir de novembre 1934, tout entretien cesse entre le niveau de base à la cote 329 et le niveau ouvert à flanc de coteau à la cote 415. En dessous de ce niveau la mine est noyée. 

 

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