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Concession de Marsange : l'historique

Historique

 

La concession de Marsanges a été instituée par ordonnance royale du 22 septembre 1831 sur 687 ha au profit de Joseph Gaston de Clamouze (Floris Latour de Garsac, Mathieu Chausson et Cie). Le décret du 5 août 1857 autorise la réunion par la société des mines de Langeac des concessions de Marsanges et de La Chalède. Par décret du 6 août 1877, la société nouvelle des Houillères de Marsanges obtient une extension de la concession ce qui porte sa superficie à 745 ha. Elle est acquise sur adjudication du 14 février 1882 par la société anonyme des fonderies et forges de Terrenoire, La Voulte et Bessèges.

 

A la suite de la mise en liquidation de cette société la concession est mise en adjudication le 19 avril 1890 et acquise par M. Antony Laprunière. Celui-ci décède le 27 décembre 1904 et laisse comme unique héritier son frère Louis Gustave Laprunière.

 

Par décret du 24 mars 1921, Louis Laprunière, l'amodie à la société Métallurgique du Périgord. Cette amodiation est de deux ans moyennant une somme fixe de 20.000 francs et une redevance de 0,50 francs par tonne de charbon produite jusqu’à 15.000 tonnes puis 0,75 au delà avec un minimum de 15.000 tonnes. Le contrat avec la S.M.M. du Périgord n’a pas été renouvelé en 1923.

 

Récapitulation des concessionnaires de la concession de Marsanges

 

années

Marsanges

1831-1857

De Clamouze et Cie

1857-1882

Sté des mines de Langeac

1882-1890

Terrenoire, La Voulte et Bessèges

1890-1924

Laprunière et héritiers

1921-1923

(amodiation SMM Périgord)

1924-1963

A.F.C. puis Pechiney

1963-1975

Pechiney-Saint-Gobain

1975-1989

C.I.M.

 

 

Elle est cédée au prix de 220.000 francs (y compris les installations et le chemin de fer minier) le 21 août 1924 à Compagnie Alès-Froges et Camargue qui devient Pechiney. Par acte du 2 août 1962, Pechiney apporte ses biens à la société Produits Chimiques Pechiney - Saint Gobain ; la mutation est autorisée par décret du 6 décembre 1963 puis, enfin, par décret du 24 novembre 1975, elle est mutée à la filiale minière du groupe, la Compagnie Industrielle et Minière (CIM). La renonciation par la CIM à la concession est autorisée par arrêté du 27 juillet 1989.

 

 

 

Exploitation

 

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